Ce qu'il faut savoir avant de souscrire à une SCPI

Les SCPI, sociétés civiles de placement immobilier, sont destinées au grand public et beaucoup en ont placé dans leur portefeuille de patrimoine. Avec la digitalisation de la souscription, de nouveaux investisseurs y ont souscrit même en plein cœur de crise. Ce produit de placement se démocratise ; pourtant, celui qui choisit d’en tirer profit doit retenir les points suivants avant d’investir.

 

Quels sont ses objectifs ?

Définir ses objectifs est primordial avant de choisir la SCPI qui lui convient, sachant que ces produits pierre-papier sont très diversifiées et répondent à plusieurs attentes.

 

Augmenter ses revenus

Les SCPI distribuent des dividendes qui sont les loyers de la mise en location du parc. Ces revenus locatifs sont distribués chaque trimestre et peuvent ainsi augmenter les revenus de l’investisseur. Les dividendes les plus intéressantes proviennent des SCPI de rendement. Ce sont celles qui se servent d’immeubles dont les locataires sont des entreprises.

 

Défiscaliser

Les SCPI permettent non seulement d’encaisser des revenus locatifs, mais certaines d’entre elles ont aussi vocation à réduire l’impôt sur le revenu du souscripteur. Ce sont les SCPI fiscales. Leur taux de distribution (TDVM) est cependant moins performant que celui des SCPI de rendement. De même, elles ne pourront être cédées sur le marché secondaire puisque l’investisseur est tenu de les conserver sur une période prédéfinie (6 ans, 9 ans ou 12 ans pour les SCPI Pinel et 9 ans pour les SCPI Malraux).

 

Préparer sa retraite

Les SCPI répondent parfaitement à des objectifs d’anticipation de la retraite grâce à la possibilité de la souscription à travers les produits d’épargne. Par exemple le PER (Plan d’épargne retraite) et l’assurance-vie entre autres. Il vaut donc mieux vérifier à l’avance que l’assureur en propose parmi ses supports en unités de comptes et consulter la liste des SCPI qu’il propose puisqu’il s’agit d’une sélection des meilleures d’entre elles et non de toutes les SCPI disponibles sur le marché).

 

Réaliser de la plus-value

Si l’investisseur souhaite plutôt investir pour des fins de valorisation, il peut aussi souscrire à des SCPI, notamment à celles dites de plus-value ou de capitalisation. Il ne perçoit pas de dividendes, mais plutôt ladite plus-value au moment où la société de gestion procède à la revente des immeubles eux-mêmes revalorisés.

L’investisseur peut aussi tabler sur de la plus-value en revendant lui-même ses parts, à condition que des revalorisations de leur prix aient eu lieu pendant toute la durée de leur détention.

La troisième possibilité pour réaliser des gains conséquents est d’effectuer une acquisition en démembrement, via l’achat des parts en nue-propriété.

 

Pour conclure, l’investisseur définira avant tout son propre profil et ses objectifs pour bien sélectionner les SCPI les plus rentables pour son portefeuille de placement. Il a d’ailleurs la possibilité de combiner toutes ces possibilités et diversifier ses placements suivant la stratégie recommandée par son conseiller en gestion de patrimoine.

 

Quel est son horizon de placement ?

L’investisseur définira à l’avance son horizon de placement avant d’investir, sachant que les SCPI sont des actifs à conserver sur une longue durée. Pour une sortie d’investissement sur le moyen terme, il vaut mieux opter pour d’autres produits de placement : beaucoup d’entre eux répondent à cet objectif, et c’est également au conseiller en gestion de patrimoine de les sélectionner en fonction du profil de l’investisseur.

 

Quelles sont les particularités de la SCPI proprement dite ?

Une fois tous ces paramètres bien définis, la présélection des SCPI a maintenant lieu. Celles-ci se démarquent par leurs propres particularités : rendement annuel exprimé par le biais du TDVM, rendement dans la durée, taux d’occupation financier, réserves et provisions à déployer en cas de non-versement des loyers par les porteurs à bail, etc.

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