Quels modes de financement pour investir en loi Pinel ?

Si vous avez décidé d’investir sous Pinel en 2020, il existe plusieurs possibilités de financement, avec ou sans apport, et via le prêt immobilier ou le prêt classique, etc. Quel que soit votre choix cependant, il est toujours important de comparer et de simuler.

Le financement avec apport personnel

L’investisseur utilise à la fois ses fonds propres et l’emprunt bancaire pour acquérir le bien. Les fonds propres peuvent être issus de l’épargne préalablement réalisée, augmentée des intérêts générés au fil du temps. Le montant de l’emprunt sera alors fonction de celui de ces fonds propres. Il en est de même pour l’étalement de la durée de remboursement, ce qui influencera le montant des taux d’intérêt : moins l’emprunt sera réalisé sur une longue période, plus les intérêts seront allégés.

Le financement sans apport

L’acquisition d’un bien Pinel peut aussi éventuellement se réaliser sans apport personnel, en utilisant l’effet de levier du crédit. Rappelons en effet que ce dispositif donne avant tout lieu à une réduction d’impôt de 2% par an de la première à la neuvième année. Autrement dit, cette réduction est de 12% sur 6 ans de mise en location, et de 18% sur 9 ans. Les taux bancaires sont dans la majorité des cas inférieurs à ce taux de défiscalisation. De plus, une partie des revenus locatifs peuvent être immédiatement utilisés à titre de mensualités pour le remboursement du prêt. À partir de la dixième année jusqu’à la douzième année, la réduction d’impôt n’est plus que de 1% par an. Au total, l’investisseur aura donc réalisé une réduction de 21% sur une mise en location de 12 ans.

Autre intérêt de la souscription à un prêt bancaire : la possibilité de déduire les intérêts de l’emprunt. En effet, les recettes locatives sont soumises à l’impôt foncier. Ladite déduction allègera alors le montant taxable, ce qui donnera lieu au paiement d’un impôt moins conséquent.

Les différents prêts pour financer un bien Pinel

Investir en loi Pinel c’est avant tout acheter un bien immobilier, d’où deux possibilités : le crédit à taux fixe ou celui dit prêt in fine.

Le crédit à taux fixe est aussi appelé crédit amortissable : comme son nom l’indique, le taux ainsi que le montant des mensualités sont fixes et ce, pendant toute la durée du remboursement. Ce montant est alors convenu à l’avance au moment de la souscription du prêt.

Quant au crédit in fine, il est plutôt avantageux pour les loueurs qui perçoivent déjà des revenus locatifs ou encore qui ont à leur disposition des fonds utilisables pour le financement d’une partie de l’immobilier.

Quoi qu’il en soit, toujours obtenir les recommandations d’un conseiller en gestion de patrimoine après simulation, le but étant d’obtenir le meilleur rendement tout au long de l’exploitation du bien. En effet, l’investissement en loi Pinel doit avant tout être rentable ; la défiscalisation est un plus.

Loi Pinel 2020 : propice à l’investissement sans apport ?

Rappelons que la donne change en ce qui concerne le choix de l’immobilier en 2020 : les habitations collectives sont désormais les seules à être éligibles, tandis que les maisons individuelles sont exclues du dispositif. Ce qui implique pour le futur investisseur de faire appel à un promoteur immobilier et par conséquent de consacrer un budget plus ou moins conséquent dans la construction de son bien Pinel neuf. Le choix de l’investissement avec ou sans apport se pose : demandez l’avis d’un conseiller financer dans le but de toujours rechercher le meilleur rendement pour toute la durée du prêt.

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